Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 12:00

 

Près de 90 articles ont été publiés depuis 3 mois.

 

Cet article vise à resituer les principaux évènements qui se sont déroulés

entre janvier 2008 (le retour du Maire dans l’équipe de campagne)

et le 12 décembre 2010 (2ème tour des élections complémentaires).

 

Il devrait rendre les articles publiés sur ce blog plus accessibles

 pour tous ceux qui y (re)viendront dans les semaines, mois ou années à venir !

 

 

Janvier 2008

 

Madame le Maire et le premier Adjoint rejoignent l’équipe de campagne.

  

Les premières difficultés apparaissent quant à la finalisation de la liste mais aussi au sujet de la définition du programme pour le mandat à venir et de la future organisation de l’équipe en cas de victoire aux élections. Madame le Maire et le premier Adjoint bloquent le travail de préparation démarré à l’automne 2007 au motif que ce n’est pas « important ».

 

A posteriori, il est évident que ce retour a constitué le pêché originel.

 

Nous découvrirons d'ailleurs après coup, mais malheureusement trop tard, que le mandat 2001-2008 ne fut pas, lui non plus, des plus sereins.

 

Mars 2008

 

La liste entière est élue au 1er tour du scrutin (voir les résultats de 2008).

 

De sérieuses divergences apparaissent pourtant, dès le lendemain, entre Madame le Maire et le premier Adjoint, d’une part, et une majorité de Conseillers, d’autre part, quant à la désignation des Adjoints et des Délégués : voir l’article Des Adjoints ... et des Conseillers délégués.

 

Octobre 2008

 

Les difficultés se multiplient : voir l'ARTICLE RECAPITULATIF sur le fonctionnement de l'équipe.

 

Côté élus : problèmes d’organisation (pas de partage des responsabilités), de communication (bureau municipal inexistant), d’accès à l’information (l'urbanisme notamment), de méthodes de travail (pas de gestion par projets, pas d’anticipation, pas de programmation), d’outils (les nouvelles technologies ne sont pas les bienvenues).

 

Côté agents : toute volonté d’organiser les services et de clarifier la gestion des agents municipaux est systématiquement découragée par Madame le Maire.

 

Un groupe de travail sur le fonctionnement de l’équipe est alors constitué à la demande de quelques élus.

 

Un document de synthèse est approuvé par l’ensemble des élus en décembre 2008. Il sera malheureusement totalement ignoré par la suite.

 

Automne 2009

 

Lassé de voir les mêmes difficultés perdurer, un groupe de 14 élus avance de nouvelles propositions pour un véritable fonctionnement de l’équipe.

 

Elles sont transmises cette fois au Sous-préfet dans l’espoir de voir ce dernier jouer le rôle de médiateur.

 

Le Sous-préfet prend contact avec Madame le Maire, nous écrit que nos propositions sont « pertinentes » mais Madame le Maire et le premier Adjoint passent outre et repartent de plus belle.

 

Février - Avril 2010

 

La préparation du Budget 2010 est un chemin de croix : voir l'ARTICLE RECAPITULATIF.

 

Madame le Maire ne veut pas admettre la difficulté de notre situation financière malgré de nombreux efforts de pédagogie en Commission des Finances et en Conseil Municipal.

 

Mai 2010

 

La préparation et le vote du Budget 2010 ayant une nouvelle fois montré l’impossibilité de travailler en équipe, 14 élus décident d’organiser une réunion publique : voir l'ARTICLE RECAPITULATIF.

  

Une présentation détaillée de la situation financière de la Commune est proposée à cette occasion aux 120 participants.

 

Juin 2010

 

Madame le Maire ne recule devant rien et décide, brutalement, d’évincer deux Adjoints (Finances/Personnel et Environnement/Cadre de Vie) puis, dans la foulée, de s’approprier l’éditorial du bulletin municipal d’information : voir l'ARTICLE RECAPITULATIF.

 

Septembre 2010

 

Le Conseil Municipal du 3 septembre est, une fois de plus, édifiant par son impréparation et son manque de transparence : voir l’article Une rentrée 2010 inacceptable.

 

L'affaire du terrain stabilisé vient illustrer tristement les dysfonctionnements que nous pointons du doigt depuis le début.

 

 

Lassés de voir Madame le Maire ignorer voire piétiner

le Conseil Municipal qui l’a élue,

estimant que nous avons été élus pour « faire » et non pour « défaire »

(nous aurions pu tout bloquer puisque nous étions majoritaires - 13 sur 21),

nous décidons alors, après beaucoup de travail et d’abnégation,

de remettre nos démissions : voir l'ARTICLE RECAPITULATIF.

 

Nous avons tout tenté pour faire réagir et évoluer

Madame le Maire et le premier Adjoint 

vers un fonctionnement ouvert, transparent et responsable

dans le respect des fonctions de chacun.

 

Nous leur avons offert de nombreuses opportunités pour débattre,

confronter nos opinions, échanger … sans succès.

 

Nous aurions souhaité que Madame le Maire unisse son équipe

 au lieu de la diviser ;

qu’elle distribue les responsabilités et les missions

au lieu de se les approprier ;

qu’elle joue son rôle d’ « animateur » de la vie municipale

plutôt que de bâillonner celles et ceux dont les opinions pouvaient diverger.

 

La décision est déchirante mais

nous partons dans un réel souci de clarification et d’apaisement.

 

 

Le blog est alors créé afin d’expliquer aux Saint-Aubinais ce qui nous a conduits dans cette impasse.

 

Novembre 2010

 

Une campagne électorale démarre dans un climat délétère : voir l'ARTICLE RECAPITULATIF.

 

Décembre 2010

 

Les élections complémentaires se tiennent les 5 et 12 décembre 2010 : voir l'ARTICLE RECAPITULATIF.

 

La liste présentée par Madame le Maire remporte les 10 sièges.

 

Cette victoire doit toutefois être relativisée :

·        la participation est faible : 38 % contre 73 % en 2008

·        26 % des Saint-Aubinais ont voté pour les 9 candidats élus au 1er tour

·        16 % des Saint-Aubinais ont voté pour la candidate élue au 2nd tour

·        malgré une seule liste au 1er tour, un 2nd tour s’est avéré nécessaire

          (en 2008, malgré 3 listes, notre liste était passée entièrement au 1er tour)

 

C'est donc tout sauf un plébiscite.

 

D'ailleurs, c'est un signe fort, 173 autres Saint-Aubinais(es) recueillent eux aussi des voix.

 

Ces élections ne débouchent au final que sur un simple replâtrage.

 

Elles ne clarifient en rien la situation (seules des élections complètes auraient permis de le faire). D’ailleurs, le Sous-préfet, lui aussi, « aurait préféré une démission collective qui aurait permis aux électeurs de clarifier la situation. » (voir Elections partielles : article de La Chronique du 7 octobre 2010).

 

La nouvelle équipe se réunit pour la première fois, lors d'un Conseil municipal dit d'installation, le samedi 18 décembre : certaines décisions ne vont malheureusement pas dans le sens de l'apaisement pourtant promis durant la campagne électorale ce qui, au final, ne fait que confirmer les dysfonctionnements que nous avons dénoncés depuis 2 ans et demi.

 

 

Les électeurs, tout comme les potentiels candidats,

ne s’y sont pas trompés :

le vrai rendez-vous aura lieu en 2014 !

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 14:15
Cet article fait suite au « journal de campagne » distribué par Madame le Maire et son équipe en vue des élections des 5 et 12 décembre prochains.


"10 Saint-Aubinais pour recomposer le groupe et travailler sereinement."

 

Quelle est la réelle contribution des 10 candidats à ce « journal de campagne » ?

 

Nous aurions aimé, dans ce contexte très particulier, en savoir davantage sur chacun d’eux et sur leurs réelles motivations. D’autant qu’aucune réunion publique ne semble prévue.

 

Il y a fort à parier que les candidats n’aient pas été associés à la rédaction du document.

 

Rien de très surprenant cependant car, pour Madame le Maire et le premier Adjoint, l’essentiel n’est pas là. Ces derniers poursuivent un autre objectif : « replâtrer » au plus vite pour repartir de plus belle.

 

Force est de constater qu’il s’agit d’un pur document de propagande de Madame le Maire basé, une nouvelle fois, sur la caricature et le mensonge.

 

" Ces Saint-Aubinais (…) sont unanimes à reconnaître le bien-fondé de la démocratie locale. "

 

Il ne manquerait plus que ces candidats ne reconnaissent pas « le bien-fondé de la démocratie locale » !

 

Pourquoi évoquer ces grands principes alors que Madame le Maire et le premier Adjoint n’ont eu de cesse de les bafouer depuis 2008 ?

 

Rappelons une nouvelle fois comment se déroule l’élection d’un Maire :

·         la population élit les Conseillers municipaux

·         les Conseillers municipaux élisent ensuite le Maire

 

Madame le Maire tient donc sa légitimité du Conseil municipal.

 

Comment ose-t-elle parler de démocratie alors :

·        qu’elle ignore, mois après mois, les demandes argumentées de 14 élus sur 22 (voir nos propositions sur le fonctionnement de l’équipe ) ?

·        qu’elle impose systématiquement ses choix, si besoin par les brimades et l’arbitraire ?

·        qu’elle refuse tout espace d’expression à celles et ceux dont les opinions peuvent diverger ?

 

C’est bien Madame le Maire, « aidée » par son premier Adjoint, qui a trahi le Conseil Municipal et non l’inverse.

 

" Des chiffres et des explications "

 

Cette rubrique de la page 2 ne contient curieusement pas un seul chiffre !

 

Quant aux explications purement théoriques sur le budget, nous voilà, vous voilà bien avancés.

 

" La commune est-elle au bord de la faillite ? NON "

 

La situation financière de notre Commune ne saurait se résumer à cette question.

 

C’est se moquer des Saint-Aubinais(es) que de vouloir balayer d’un revers de la main un sujet aussi important qui aura inévitablement des répercussions dans les années à venir.

 

Madame le Maire et le premier Adjoint se targuent aujourd’hui de vouloir réduire les investissements. C’est surtout que, dans la situation actuelle, ils n’ont pas le choix. Un peu comme s’ils avaient déjà grillé toutes leurs cartouches.

 

La Commune ne peut plus investir aujourd’hui. Elle ne le pourra pas plus lors du prochain mandat ; sauf à mettre en place un plan de « rigueur » digne de ce nom.

 

Pour toutes ces raisons, nous avons, nous, choisi de vous proposer une série d’articles pour vous permettre de réellement comprendre les finances de notre Commune.

 

" Ceux qui l’affirment sont mal informés. "

 

Une nouvelle fois, Madame le Maire ment.

 

Nous n’avons jamais tenu de tels propos et, pour le vérifier, il suffit simplement de se référer :

·         aux interventions de l’Adjoint aux finances :

o   lors de la préparation du Budget 2010

o   au cours de la réunion publique du 28 mai 2010

o   lors du retrait de ses délégations en juin 2010

·         aux articles de ce blog sur les finances

 

" Preuve en est : le rapport de la Cour des Comptes dont tout le monde peut prendre connaissance à la mairie. "

 

Le rapport évoqué, provenant de la Chambre Régionale des Comptes, n’a d’autre vocation que de valider la bonne écriture des comptes : il certifie que chaque opération est inscrite dans la bonne rubrique. C’est donc un satisfecit accordé à la comptable, rien d’autre.

 

Madame le Maire omet par contre, à dessein, d’évoquer les rapports du percepteur soulignant l’endettement de la Commune.

 

Madame le Maire et le premier Adjoint tentent ici de s’affranchir à bon compte des conséquences de leur gestion à vue de la Commune depuis bientôt 10 ans.

 

" Les projets seront poursuivis selon un échéancier à définir. "

 

Nous l’avons maintes fois souligné sur ce blog : la Commune souffre d’une absence d’anticipation et de programmation dans tous les domaines.

 

Il n’est pas normal qu’un échéancier ne soit toujours pas défini sur les principaux dossiers.

 

" Pour l’avenir, une meilleure utilisation des locaux est envisagée. "

 

Il n’est pas normal, là non plus, de se poser ces questions deux ans après la fin des travaux.

 

N’est-ce pas reconnaître que ce bâtiment, préempté au nez et à la barbe de l’ancien Maire, aurait été acheté de manière un peu … précipitée ?

 

Nous devons également ajouter que le coût initial du projet était de 660 000 Euros (estimation de l’architecte à la signature du contrat en avril 2005) et que le coût final (hors mobilier, matériels et jardin) aura été de … 1 292 000 Euros.

 

Tout ceci n’est pas sérieux, qui plus est au vu de l’utilisation qui en est faite aujourd’hui !

 

" Aujourd’hui, le terrain de sports stabilisé (…) est utilisé. "

 

Le terrain de sports stabilisé est utilisé, certes ! Mais il n’est toujours pas pleinement opérationnel.

 

L’entraineur des jeunes a justement réuni les parents vendredi soir, 26 novembre, pour leur faire part des difficultés qu’il rencontre quant à ce terrain :

·        l’intégrité physique des joueurs est parfois menacée (des cailloux remontent) et le club se réserve le droit d’annuler certains entraînements

·        le terrain en herbe a été très sollicité en début de saison et est aujourd’hui dégradé

·        le club n’a même pas été informé de l’intervention des services techniques du mercredi 24 novembre : le terrain n’était pas accessible et il a fallu improviser

 

Une fois encore, absence d’anticipation, de programmation …

 

" Nos adversaires, pour leur part, n’ont pas tous fait un bon score. "

 

Eternel leitmotiv du Maire et de son premier Adjoint pour qui tout est bon pour écarter et pour discréditer !

 

C’est justement sur la base de cet argument que le premier Adjoint a, dès le lendemain du scrutin de mars 2008, manœuvré auprès de certains élus pour en écarter d’autres.

 

L’objectif était simple : le Maire et le premier Adjoint voulaient imposer « leurs » Adjoints au mépris des compétences et des motivations des autres élus.

Ceux sont les mêmes qui viennent aujourd’hui vous parler de « démocratie locale » et de « solidarité ». Allons donc !

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 16:50

Cet article fait suite au tract électoral distribué par Madame le Maire et son équipe en vue des élections des 5 et 12 décembre prochains.

 

 

Certains propos tenus par Madame le Maire et son équipe relèvent,

au mieux, de l’inexactitude, au pire, de manipulations électoralistes.

 

Voici donc un décryptage de ce document afin de vous aider à y voir plus clair.

 

 

 

« Plutôt que de répondre par l’intermédiaire de la presse ou d’Internet, nous préférons ce support de communication direct : le tract de campagne. »

 

L’un n’exclut pas l’autre cependant.

 

Nous avons maintes fois suggéré un autre moyen de communication encore plus direct : la réunion publique.

 

Cette solution, tout comme Internet d’ailleurs, à l’avantage d’offrir un véritable dialogue au contraire des autres médias évoqués ici. Nous l’avons d’ailleurs pratiqué : voir la vidéo de la réunion publique du 28 mai 2010. Madame le Maire et son premier Adjoint s’y sont, eux, toujours refusés et ceci dès la campagne électorale de 2008.

 

En matière de communication directe, il est certes plus facile de détourner le bulletin municipal de sa fonction première d’information : tout le monde a sans doute encore en mémoire, le fameux éditorial du bulletin municipal de juillet 2010 !

 

 

 

DE LA THEORIE ... RIEN QUE DE LA THEORIE

 

 

Madame le Maire, pourquoi n’avez-vous donc jamais mis en œuvre les beaux principes que vous évoquez ci-après ? Nous n’en serions pas là aujourd’hui.

 

« Fin décembre 2007 : Marie-Thérèse Auneau est sollicitée pour conduire cette équipe. »

 

Certains ont effectivement sollicité Madame le Maire mais personne n’est allé rechercher le premier Adjoint.

 

« Janvier 2008 : (…) Marie-Thérèse Auneau donne son accord et compte bien mener un véritable travail d’équipe et de partenariat avec l’ensemble des colistiers. Chacun est unanime à reconnaître le bien-fondé de travailler ensemble. »

 

Le tableau n’est pourtant pas aussi idyllique.

 

Dès leur arrivée dans l’équipe, en janvier 2008, à quelques semaines du scrutin, Madame le Maire et le premier Adjoint ont remis en cause plusieurs actions déjà engagées :

·        la définition d’un programme pour toute la durée du mandat

·        la réflexion sur l’organisation de l’équipe municipale

·        la préparation d’une réunion publique destinée à présenter notre liste et notre programme aux Saint-Aubinais(es).

 

« Les candidats s’engagent à :

-         œuvrer pour l’intérêt général

-          travailler en équipe, au sein des « commissions municipales ». Ce sont des groupes de travail qui étudient les dossiers initiés par le conseil municipal et font des propositions au conseil municipal »

   

Tout ceci est très séduisant sur le papier et rappelle curieusement notre série d’articles sur le fonctionnement de l’équipe : 

 

- Exemple : déléguer, c'est partager de l'information et du pouvoir

- Exemple : le Bureau municipal

- Exemple : des Adjoints ... et des Conseillers délégués

 

Nous n’avons eu de cesse, en effet, de faire des propositions pour favoriser le travail en équipe :

 

- Exemple : 14 élus se mobilisent pour un véritable fonctionnement d'équipe (décembre 2009)  

- Exemple : le groupe de travail "Fonctionnement de l'équipe municipale" (automne 2008)

 

Nous les avions d’ailleurs transmises, dès décembre 2009, à M. le Sous-préfet qui nous avait répondu, par écrit, que certaines de ces propositions étaient « pertinentes ».

 

Pourquoi ces propositions sont-elles alors restées lettre morte ?

 

« Mais alors, qui va décider des sujets que l’on va travailler ?

C’est bien l’équipe puisqu’en début de mandat, c’est elle qui fixe les grandes orientations budgétaires de son mandat. »

 

Décidément, Madame le Maire ose tout.

 

Aucune orientation, budgétaire ou autre, n’a été fixée en début de mandat et c’est d’ailleurs, en grande partie, une des raisons de la crise actuelle.

 

Comment expliquer sinon - et tous les élus ont pu le constater - que Madame le Maire n’avait rien préparé pour le Débat d'Orientation Budgétaire du 25 février 2010 (voir l’article : Exemple : les Débats d’Orientation Budgétaire ) ?

 

Comment expliquer également que la préparation du seul budget 2010 ait été aussi douloureuse (voir l’article Exemple : la préparation du Budget 2010) ?

 

« Il reste indéniable que les décisions se prennent en conseil municipal et seulement en conseil municipal. »

 

C’est faux, et Madame le Maire le sait bien.

 

Nombre de décisions se prennent en dehors du Conseil Municipal : le Conseil Municipal lui a par exemple délégué, au début du mandat, un certain nombre de ses attributions qui nécessitent normalement une délibération du Conseil (cette délégation permet de simplifier et d'accélérer la gestion des affaires de la Commune).

 

A titre d’exemple, les permis de construire/lotir, sujet éminemment sensible (nous y revenons ci-dessous), ne donnent lieu ni à un débat ni à un vote au Conseil Municipal.

 

Autre élément, et de taille, le Maire, et lui seul, décide de l’ordre du jour du Conseil Municipal. En d’autres termes, le Maire n’inscrit que ce qu’il veut bien inscrire.

     

 

 

LA MEILLEURE DEFENSE … C'EST L'ATTAQUE

 

 

« Certains membres du conseil municipal n’ont pas joué le jeu de la   

   « démocratie locale ».

« Son but est de « recentrer la politique locale » dans toute sa dimension démocratique. »

 

« Petit mémo d’instruction civique … »

« La « chose publique » est sérieuse. »

 

Quel est donc ce « jeu » de la « démocratie locale » ?

 

S’agirait-il d’avaliser sans sourciller les décisions de quelques élus, deux en l’occurrence, qui seraient plus éclairés que les autres ?

 

Comment oser parler de démocratie :

·        lorsqu’on ignore, mois après mois, les demandes argumentées de 14 élus (sur 22) ayant pour seul objectif de travailler, tous ensemble, dans l’intérêt général ?

·        lorsqu’on impose systématiquement ses choix, si besoin par les brimades et l’arbitraire ?

·        lorsqu’on refuse tout espace d’expression à celles et ceux dont les opinions peuvent diverger ?

 

 

Il nous semble essentiel de rappeler comment se déroule l’élection d’un Maire :

·       la population élit les conseillers municipaux

·       les conseillers municipaux élisent ensuite le Maire

 

Ceci appelle plusieurs remarques :

 

1.    si nous avions réellement voulu écarter Madame le Maire, nous aurions pu le faire dès le début

 

2.    nous avons élu Madame le Maire sur la base d’un contrat

 

(moral en l’occurrence puisque tout travail écrit avait été stoppé à la demande de Madame le Maire et du premier Adjoint – et on comprend mieux pourquoi à postériori)

 

3.    nous n’avons en aucun cas signé un « chèque en blanc » à Madame le Maire

 

4.    et pourtant, une fois élue par le Conseil Municipal, Madame le Maire n’a pas hésité à piétiner ce dernier …

 

Nous avons donc été trompés !

 

 

« Parce que des membres de l’équipe ont œuvré en solo. »

« Certains (…) ne jouent pas la carte de la « solidarité ». On va même jusqu’à travailler en « solo » sur des thèmes spécifiques, oubliant le mode de fonctionnement et l’organisation d’un conseil municipal … »

 

Il ne tenait qu’à vous, Madame le Maire, de distribuer les responsabilités et les missions (au lieu de vous les approprier avec votre premier Adjoint) et de jouer votre rôle d’« animateur » de la vie municipale : vous n’avez jamais su le faire.

 

Comment expliquer, comment justifier, que 14 personnes (sur 22) qui se sont investies, chacune dans leurs domaines de responsabilité ou de prédilection, auraient eu systématiquement tort ?

 

« Parce que les dissidents ont fait diversion. »

 

Nous attendons des exemples …

 

Aurions-nous fait « diversion » en évoquant les finances de la Commune ? Pourtant, le percepteur a maintes fois attiré notre attention sur la situation délicate dans laquelle nous nous trouvons.

 

Aurions-nous fait « diversion » en évoquant les dysfonctionnements au sein de l’équipe municipale ? Pourtant, le Sous-préfet a reconnu que certaines de nos propositions étaient pertinentes.

 

« Et preuve en est que, dès le début du mandat, en mars 2008, les dissidents n’ont pas tenu cet engagement. »

« Les dissidents oublient qu’en début de mandat, ils ont voté le budget 2008. »

 

Voici une belle contradiction tout d’abord : nous n’aurions pas tenu nos engagements dès mars 2008 mais nous avons voté le budget en avril 2008 !

 

A propose du budget 2008, il convient de rappeler que nous étions élus depuis 2 semaines à peine et que nous n’avions pas encore pris la mesure de la situation financière de notre commune.

 

« (…) dissidents qui n’ont qu’un seul but : déstabiliser le Maire. »

« Et il n’est pas question qu’elle cède à la campagne de déstabilisation qui secoue les élus du conseil municipal. »

 

Nous aurions pu tout bloquer … à tout moment.

 

Il arrive parfois, comme le 12 février 2010 à Beignon, que le  Conseil Municipal retire les délégations qu’il a confiées au Maire : nous nous sommes refusés à agir de la sorte, convaincus que cela aurait été contraire à l’intérêt général.

   

 

 

LE PUTSCH

 

 

« Le 11 octobre 2008, c’est le putsch. »

 

Le putsch ? Que s’est-il donc passé le 11 octobre 2008 ?

 

Nous avons déjà évoqué cette épisode sur le blog (voir l’article Exemple : la Commission "Permis de construire / Permis de lotir"). En deux mots, le premier Adjoint s’est violemment opposé à la création, pourtant acceptée par Madame le Maire, d’une Commission supposée examiner les demandes de permis de construire et de permis de lotir.

 

Pourquoi cette volonté de transparence, sur un sujet aussi crucial pour le développement harmonieux de notre commune, a t-il mis hors de lui le premier Adjoint ?

 

Pourquoi Madame le Maire est-elle revenue sur sa décision de créer cette commission ?


Serait-elle sous influence ?

 

Pourquoi ce même premier Adjoint, toujours lui, avait écarté, en mars 2008, de façon scandaleuse, un Conseiller municipal qui souhaitait s’investir à ses côtés sur l’aménagement urbain et rural ?

 

L’urbanisme serait-il un domaine réservé ?

 

 

Le terme « putsch » résonne en tout cas ici comme un aveu : l’urbanisme est, pour certains, intimement lié au pouvoir …

 

 

 

 

LES FINANCES 

 

     

« En mars 2010, nous avons décidé de réduire les investissements. »

 

Madame le Maire et le premier Adjoint n’ont en rien réduit les investissements en 2010 : si tel avait été le cas, il n’aurait pas été nécessaire de souscrire un nouvel emprunt d’1 million d’euros en septembre 2010.

 

« Les dissidents ont présenté un projet élaboré en dehors des réunions de commission des finances. »

 

« Ils proposaient une augmentation d’impôts de 12 à 15%. »

 

Qui a mis la Commune dans la situation financière difficile que nous connaissons aujourd’hui ? Qui est aux affaires depuis 2001 ?

 

La hausse des taux d’imposition de 9% s’est imposée à la Commune en 2010 pour que celle-ci puisse, simplement, uniquement, rembourser les emprunts souscrits ces dernières années.

 

Plutôt qu’un long discours, nous vous invitons à consulter nos précédents articles sur le sujet :

 

- Exemple : les Débats d’Orientation Budgétaire

- Exemple : la préparation du Budget 2010

 

« Nous souhaitions faire des choix plus simples et plus raisonnables, correspondant à nos moyens et ne voulions pas trop augmenter les impôts payés par les St-Aubinais. »

 

Mieux vaut tard que jamais !

 

Et tant pis pour tout ce qui reste à faire …

 

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 12:09

Nous sommes régulièrement interrogés quant à notre démarche et à la suite des évènements. Nous avons souhaité répondre à ces questions à travers notre blog : voici la troisième série de questions consacrée à des sujets d'actualités.

 

Vous pouvez également nous adresser vos questions :

·      par courriel (à l’adresse : cormier.over-blog@laposte.net)

·      en laissant un commentaire sur le site

   

 

Actualités

 

 

1.   Que devient le terrain stabilisé ?

 

Le terrain stabilisé n’est toujours pas pleinement opérationnel.

 

Selon le bulletin municipal de novembre « la réfection d’un terrain stabilisé nécessite de le laisser au repos pour une durée pouvant aller jusqu’à 6 mois voire 1 an dans certains cas ».

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que personne ne l’avait prévu : nous pouvons légitimement penser que, dans le cas contraire, des solutions de remplacement auraient été recherchées avant le lancement des travaux et en partenariat avec les associations et les établissements scolaires qui utilisent le terrain. Ici, tout le monde a été pris de court.

 

Mais est-ce bien surprenant ? Il est bien évidemment difficile de tout (bien) faire à 2 : certains dossiers passent forcément au second plan.

 

Le même bulletin municipal explique : « IMPORTANT : Les travaux réalisés s’élèvent à 11 000 € environ. ». 

 

Nous aimerions également connaître le nombre d’heures passées par les agents à ratisser ainsi que le coût de location des engins utilisés pour tenter de réparer les dégâts : tout ceci alourdira sérieusement la facture initiale de 11 000 €.

 

Dans le même article, il est précisé que : « Nous avons eu d’autres propositions de réfection d’un montant de 53 000 € et 73 000 € ».

 

En quoi ce choix économique peut-il justifier ce fiasco ?

 

2.   Des problèmes relatifs au Trait d’Union sont régulièrement évoqués : de quoi s’agit-il ?

 

Ce dossier date du mandat précédent (2001-2008).

 

Les pompes à chaleur initialement installées pour le chauffage des bâtiments ne respectent pas les normes en vigueur en termes de nuisances sonores ... Elles ne peuvent donc être utilisées.

 

Dans l’attente d’une solution définitive (normalement le gaz), des convecteurs électriques ont été achetés : les factures des mois d’hiver oscillent entre 2500 et 3000 €.

 

L’affaire traîne donc depuis 2008, les différents intervenants se rejetant mutuellement les responsabilités. Souhaitons simplement que la commune puisse récupérer un jour la totalité de ces dépenses imprévues et que le passage au gaz soit transparent financièrement parlant.

 

D’aucuns s’interrogent également, au vu de son utilisation actuelle, sur l’opportunité d’avoir réalisé un tel investissement (1,3 millions d’Euros) à l’époque.

 

Autre élément qui donne un relief particulier à ce dossier : le bâtiment avait été préempté par la Commune au nez et à la barbe de l’ancien Maire.

 

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 11:04

Nous sommes régulièrement interrogés quant à notre démarche et à la suite des évènements. Nous avons souhaité répondre à ces questions à travers notre blog : voici la deuxième série de questions relatives au déroulement des élections à venir et à l'après-élections.

 

Vous pouvez également nous adresser vos questions :

·      par courriel (à l’adresse : cormier.over-blog@laposte.net)

·      en laissant un commentaire sur le site

   

 

Les élections des 5 et 12 décembre 2010

 

 

1.   Quelles sont les modalités du vote des 5 et 12 décembre ?

 

Le même mode de scrutin qu’en 2008 sera appliqué (commune de moins de 3500 habitants) :

·        les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé

·        les électeurs ont le droit de ne pas respecter les listes de candidat, en votant pour des citoyens n'ayant pas déclaré leur candidature ou en votant pour des candidats issus de listes différentes

·        les candidatures isolées sont interdites et les bulletins distribués aux électeurs doivent comporter autant de noms qu’il y a de sièges à pourvoir.

 

Au premier tour de scrutin, nul n’est élu s’il n’a réuni :

·        la majorité absolue des suffrages exprimés

·        un nombre de suffrages égal au quart de celui des inscrits.

 

Au deuxième tour du scrutin :

·        la majorité relative suffit, quelque soit le nombre de votants

·        si plusieurs candidats obtiennent le même nombre de suffrages, l’élection est acquise au plus âgé.

 

 

Après les élections

 

 

1.   Jusqu'à quand siégera le Conseil Municipal issu des élections des 5 et 12 décembre ? 

 

Les prochaines élections auront lieu au printemps 2014.

 

2.   Le Maire sera-t-il réélu ?

 

Le Maire ne sera pas réélu (sauf, bien sûr, en cas de démission de ce dernier).

 

3.   Les Adjoints seront-ils réélus ?

 

Le nouveau Conseil municipal, une fois installé, décidera de :  

·        modifier ou non le nombre de postes d’Adjoint (actuellement fixé à 6)

·        procéder à :

- une élection complète des Adjoints

- ou à une élection des seuls postes d’Adjoints vacants

 

4.   Les Conseillers délégués seront-ils maintenus dans leurs fonctions ?

 

Les Conseillers délégués sont nommés par arrêté du Maire lequel peut donc les révoquer à tout moment.

 

5.   Que ferez-vous en 2014 ?

 

Inutile de préciser qu’il est trop tôt pour répondre à cette question.

 

Nous pensons qu’une autre voie était possible, qu’une autre action collective était envisageable, au-delà de toute polémique ou querelle, dans l’intérêt de notre Commune et des nos concitoyens.

 

D’ici là, nous serons vigilants et ne manquerons pas d’exercer nos droits de citoyens à chaque fois que nous l’estimerons nécessaire.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 16:14

Nous sommes régulièrement interrogés quant à notre démarche et à la suite des évènements. Nous avons souhaité répondre à ces questions à travers notre blog : voici la première partie concernant notre démarche, d'autres suivront très bientôt sur l'organisation des élections, l'après-élections ou encore des sujets d'actualité.

 

Vous pouvez également nous adresser vos questions :

·      par courriel (à l’adresse : cormier.over-blog@laposte.net)

·      en laissant un commentaire sur le site

 

 

Notre démarche

 

 

1.   N’avez-vous pas de regrets d’être partis ?

 

Nous regrettons amèrement de ne pas avoir pu faire évoluer l’équipe municipale vers un fonctionnement ouvert, transparent et responsable dans le respect des fonctions de chacun.

 

Nous regrettons que les Saint-Aubinais(es) aient à souffrir de la situation actuelle et du manque de lucidité et de loyauté de Madame le Maire et du premier Adjoint : ils n’ont jamais voulu admettre que les Saint-aubinais(es) avaient élu, en 2008, non pas 2 mais 23 conseillers municipaux.

 

Nous regrettons de n’avoir pas réussi à nous constituer en opposition dûment structurée : c’est ce point qui nous a incités à prendre nos distances avec les 5 autres élus du groupe « Une Autre Voix ».

 

2.   Pourquoi n’avez-vous pas contacté le Sous-préfet plus rapidement ?

 

C’est ce que Madame le Maire et le Premier adjoint ont laissé entendre. Ils oublient, bien facilement, que nous avions contacté le Sous-préfet en décembre 2009 en lui adressant nos propositions pour un meilleur fonctionnement de l’équipe municipale.

 

Nous pouvons dire que le Sous-préfet avait entendu nos demandes : il avait pris contact avec Madame le Maire et nous avait répondu, par écrit, en ne manquant pas de souligner que certaines de nos propositions étaient « pertinentes ».

 

3.   Pourquoi n’avez-vous jamais communiqué dans le bulletin municipal sur les difficultés rencontrées depuis 2008 ?

 

Nous avons toujours considéré, et nous le pensons toujours, que le bulletin municipal est et doit rester un journal d’information … même si Madame le Maire et le premier Adjoint en ont décidé autrement cet été : l’éditorial du mois de juillet 2010 a en effet achevé de montrer le peu d’estime que Madame le Maire et le premier Adjoint ont pour les autres élus.

 

4.   Comptez-vous vous représenter ?

 

Clairement, non. Si tel était le cas, il faut comprendre que nous nous retrouverions au mieux (en cas de victoire totale, scénario toutefois peu probable), dans la situation que nous venons de quitter : un groupe majoritaire face à un Maire et à un premier Adjoint isolés mais disposant de l’essentiel des pouvoirs et bien décidés à ne rien partager.

 

Nous avons démissionné parce que nous estimions qu’aucune « sortie de crise » n’était possible – Madame le Maire et le premier Adjoint étant arc-boutés sur leurs positions. Toute forme de dialogue ou de communication avait été coupée, malheureusement.

 

5.   Qu’attendez-vous des élections complémentaires ?

 

Malheureusement rien : il y a fort à parier que ces élections ne débouchent que sur un simple replâtrage. Qui pourrait croire que Madame le Maire et le premier Adjoint fassent soudain preuve d’ouverture, d’écoute alors qu’ils ont toujours fonctionné à 2 depuis mars 2008 ?

 

Même le Sous-préfet « aurait préféré une démission collective qui aurait permis aux électeurs de clarifier la situation. Mais aucune des parties ne l’ayant désiré, nous aurons donc des élections complémentaires » (voir l’article de la Chronique du 7 octobre 2010).


Nous espérons néanmoins que notre démarche sera le point de départ d’une prise de conscience, chez les élus comme dans la population, de la manière dont est véritablement gérée notre commune aujourd’hui.

 

6.   Allez-vous soutenir une liste ?

 

A l’heure où nous répondons à cette question, nul ne sait avec certitude si une ou plusieurs listes seront proposées.

 

En tout état de cause, nous ne soutiendrons pas une liste présentée par Madame le Maire ou par le premier Adjoint.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 16:21

 

  Le Code Général des Collectivités Territoriales fait obligation,

aux Communes de 3500 habitants et plus, d’organiser,

dans les 2 mois qui précèdent l’examen du Budget Primitif,

un débat sur les orientations générales de celui-ci :

le Débat d’Orientation Budgétaire.

 

   

Le Débat d’Orientation Budgétaire s'est déroulé le 25 février 2010.

 

L’Adjoint aux Finances avait fourni à tous les élus (y compris à Madame le Maire) un document, élaboré en lien avec la comptable, destiné à servir de référence pour ce débat. Ce document offrait une synthèse de notre situation financière et rappelait les questions essentielles que les élus allaient devoir trancher pour ce budget (avec des conséquences évidentes sur les suivants).

 

(cliquer pour agrandir, cliquer une 2nde fois pour zoomer)

 

ElémentsDOB 2010 1ElémentsDOB 2010 2ElémentsDOB 2010 3ElémentsDOB 2010 4ElémentsDOB 2010 5ElémentsDOB 2010 6ElémentsDOB 2010 7ElémentsDOB 2010 8 

 

  

Le jour du Débat d’Orientation Budgétaire, tous les élus ont pu constater que Madame le Maire n’avait rien préparé.

 

Il suffit d’ailleurs de parcourir le compte-rendu du Conseil municipal du 25 février 2010 pour constater que seul y figure le document de travail de l’Adjoint aux Finances :

  • ·     aucune réponse n'est apportée aux questions posées dans ce document 
  • ·    aucune orientation, aucune priorité ne sont définies pour le Budget 2010.

  (cliquer pour agrandir, cliquer une 2nde fois pour zoomer)

 

 

  0029 0050029 0060029 0070029 0080029 0090029 010

 

 

Madame le Maire a donc laissé dans l’expectative, pendant des semaines, l’ensemble des élus, et notamment ceux de la Commission des Finances, quant à ses réelles intentions (voir l’article sur la préparation du Budget 2010).


Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que Madame le Maire a organisé, à la dernière minute, un deuxième Débat d’Orientation Budgétaire le 8 avril 2010.

 

(cliquer pour agrandir, cliquer une 2nde fois pour zoomer)

 

 

 

0027 001

Ce deuxième débat n'a pas été malheureusement à la hauteur : 

 

·      aucun élément n'avait été transmis avant le débat (voir la note explicative ci-dessus)

·      les propositions de la Commission des Finances visant à épargner davantage ont été ignorées

·      les vraies questions liées notamment à l’endettement de la Commune ont été passées sous silence (nous y reviendrons plus longuement dans un article séparé)

·      comble de la mauvaise foi, Madame le Maire et le premier Adjoint ont même tenté de faire endosser à d’autres la hausse des taux d’imposition (nous y reviendrons plus longuement dans un article séparé).

 

(cliquer pour agrandir, cliquer une 2nde fois pour zoomer)

 

 

0028 001  0028 002

 

 

En un mot, ces quelques « orientations »,

imposées par Madame le Maire et le premier Adjoint, ne sont

ni à la hauteur d’un véritable Débat d’Orientation Budgétaire

ni à la hauteur des enjeux qui attendent la Commune.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 14:15

  

 

La préparation du Budget 2010 illustre, tristement, toutes les difficultés que nous avons rencontrées depuis 2008 :

 

1. une impossibilité de travailler en équipe

2. une absence de programmation, d'anticipation

 

 

La préparation sur le fond

 

Suite aux alertes du percepteur sur l’état de nos finances :

 

·     un long travail d'analyse (rétrospective et prospective) avait été finalisé, à l’automne 2009, par l’Adjoint aux Finances en liaison avec la comptable de la Commune et ce même percepteur (le représentant de l’Etat à travers le Trésor Public).

 

·     afin de sensibiliser l’ensemble des élus, deux séances d’explications avaient été animées par l’Adjoint aux Finances : une sur l’ « Etat des lieux début 2010 », l’autre sur une « Prospective pour 2010-2014 ». Il était essentiel de donner à chacun, et en toute transparence (d’où le choix de le faire devant le Conseil municipal), un maximum d’éléments pour pouvoir participer pleinement à toutes les décisions impactant les finances de la Commune.

 

  

La préparation sur la forme

 

Afin d’éviter les tensions déjà rencontrées lors de l’élaboration du Budget 2009, il avait été proposé le cadre suivant :

 

·     le Maire et les Adjoints centraliseraient les demandes/besoins/projets émanant des Services et des Elus avant le 15 janvier 2010 (toute demande ultérieure ne serait pas traitée)

·     les Adjoints effectueraient une première analyse des retours concernant leurs délégations

·     le fruit de ce travail serait ensuite consolidé par la comptable et l’Adjoint aux Finances avant d’être transmis à la Commission des Finances

      

La démarche avait été acceptée par Madame le Maire, le 17 novembre 2009, à l’occasion d’une réunion du Bureau municipal (voir le compte-rendu de cette réunion ci-après).

 

2009 11 17 OrdreDuJourRB

 

 

Comment les choses se sont-elles déroulées réellement ?

 

La Commission des Finances s’est réunie à 7 reprises entre fin janvier et fin mars 2010 : un triste record !

 

 

Pourquoi ?

 

·     Des Adjoints n’ont pas respecté les règles du jeu :

 

o  certains ne maîtrisaient pas les demandes dont ils avaient la charge faisant perdre ainsi un temps précieux à la Commission

 

o  d’autres ajoutaient de nouvelles dépenses, et non des moindres (certaines sont arrivées fin mars), remettant chaque fois en cause le fragile équilibre obtenu à l’issue de la séance de travail précédente

 

C’est d’ailleurs ce qui a conduit à des discussions sans fin concernant les impôts, malheureusement une des seules variables d’ajustement qui nous reste (nous aurons l’occasion d’y revenir dans un prochain article).

 

èMadame le Maire a laissé faire, malgré notre argumentation, chiffres à l’appui, et au mépris de l’accord qu’elle avait donné en novembre 2009 quant à la méthode.

 

·     Madame le Maire n’a donné aucune orientation lors du Débat d’Orientation Budgétaire qui s’est déroulé le 25 février 2010 (voir l'article Les Débats d'Orientation Budgétaire) laissant dans l’expectative, pendant plusieurs semaines, l’ensemble des élus, et notamment ceux de la Commission des Finances, quant à ses réelles intentions.

 

 

Quelles étaient les propositions de la Commission des Finances ?

 

Pour faire simple, et avant d'y revenir plus en détail, dans un article spécifique, la Commission souhaitait que ce budget s’inscrive dans une dynamique visant à épargner davantage sur plusieurs années.

 

 

Au final

 

Fin mars, bafouant les orientations proposées par la Commission des Finances, Madame le Maire et le premier Adjoint, pourtant minoritaires au sein du Conseil municipal et donc au sein de la Commission des Finances, ont finalement décidé de présenter leur budget.

 

Le vote de ce budget, le 15 avril 2010, a alors été « expédié ». L’Adjoint aux Finances qui avait prévu de s’exprimer à cette occasion, afin notamment de mettre les propositions budgétaires de Madame le Maire et du premier Adjoint en perspective sur le reste du mandat, n’a même pas été autorisé à prendre la parole.

 

 

Nous avons alors souhaité dénoncer, en ne prenant pas part au vote du budget,

un pilotage à vue de la Commune et une absence de projet global.

 

Nous avons estimé que ce budget ne nous préparait en rien

aux défis qui attendent la Communedans les années à venir.

 

 

 

 

  

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 12:27

La vidéo de la réunion publique du 28 mai 2010 est disponible en 8 épisodes :

  

Introduction

Partie 1/8

 12 min 26

Exposé sur la situation des finances communales

Partie 2/8

 27 min 37

Questions / Réponses

Partie 3/8

 27 min 50

Questions / Réponses

partie 4/8

 28 min 41

Questions / Réponses

Partie 5/8

 17 min 46

Questions / Réponses

Partie 6/8

 19 min 11

Questions / Réponses

Partie 7/8

 14 min 00

Conclusion

Partie 8/8

 9 min 30

 

A relier également aux articles de presse sur le sujet :  

·     La Chronique du 27 mai 2010

·     Ouest-France du 27 mai 2010

·     Ouest-France du 31 mai 2010

·     Ouest-France du 31 mai 2010

·     La Chronique du 3 juin 2010

·     Ouest-France du 5 juin 2010

·     Ouest-France du 10 juin 2010

·     Ouest-France du 16 juin 2010

·     La Chronique du 24 juin 2010

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 00:00


« Le fractionnement du pouvoir est la plus sûre manière d'en empêcher l'abus. »

Maurice DRUON

 

Le concept de délégation est indissociable de la notion de pouvoir (et réciproquement).


Pourquoi déléguer ?

 

Le Maire doit être un animateur et, de fait, doit donc déléguer pour démultiplier son efficacité.


Comment déléguer ?

 

Déléguer, c'est d'abord renoncer à la "toute puissance" et considérer que la réussite est l'affaire de tous.


Osons une comparaison :

 

« Pour qu'un orchestre produise une œuvre harmonieuse, il faut que chaque musicien maîtrise son instrument et connaisse bien sa partition tout en restant à l'écoute de l'ensemble. Il ne vient à personne l'idée de penser qu'une symphonie puisse être jouée par un seul homme : le chef d'orchestre. »

 

Une délégation réussie repose notamment sur un contrat : cet accord doit préciser quelles sont les missions déléguées, quels sont les objectifs, les moyens mis à disposition pour les atteindre, les marges de manœuvre et les pouvoirs dont disposera le collaborateur, les échéances et les délais.

  

Ce contrat doit également convenir de rendez-vous réguliers pour faire le point (le Bureau municipal peut-être une réponse à ce besoin, mais pas forcément la seule).

 

Les délégations à Saint-Aubin-du-Cormier

 

La désignation des Adjoints, et à travers elle la mise en place des délégations, a constitué la première alerte sur le mode de fonctionnement de Madame le Maire et du premier Adjoint. Il y a eu des tractations et des manoeuvres dès la victoire de l'équipe aux élections municipales.

 

Il nous a alors fallu résister pour obtenir que certains élus, pourtant compétents et motivés, ne soient pas, d’emblée, écartés des responsabilités.

 

La suite fut moins réjouissante, le temps pour nous de comprendre qu’il ne suffisait pas d’avoir reçu une délégation pour avoir les moyens de l’exercer pleinement …

 

Il n’y a jamais eu en effet le moindre contrat (ni écrit, ni oral) entre Madame le Maire et les Adjoints. Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir demandé (voir nos articles sur le Fonctionnement de l’équipe).

 


Comment, dans ces conditions de navigation à vue, en l'absence
de missions
, d'objectifs, de moyens, de marges de manoeuvre ... clairement identifiés,
pouvions-nous espérer une action d'ensemble efficace et cohérente ?
 

Partager cet article
Repost0

  • : Pour un renouveau démocratique à Saint-Aubin-du-Cormier
  • : Le blog des 8 élus démissionnaires du Conseil municipal de Saint-Aubin-du-Cormier
  • Contact

Pourquoi ce blog ?

Nous voulons témoigner de ce que nous avons vécu pendant 2 ans et demi au Conseil municipal de Saint Aubin du Cormier.

Nous tenons à expliquer aux Saint-Aubinais(es) comment, dans quelles conditions, et par qui notre commune est véritablement gérée. Ce blog n'a aucune autre vocation ; il est l'oeuvre d'anciens élus : des citoyens un peu plus avertis que d'autres qui ont le devoir moral d'informer.

Recherche